La collection Eaglemoss s'intéresse pour la première fois à un personnage important de l'univers DC : The Flash. Peu nombreuses sont ses aventures qui ont traversées l'Atlantique, probablement parce que le héros se coltine des ennemis et un univers assez kitch. Pourtant, il est souvent au centre des évènements qui ont secoué DC, comme notamment Flashpoint. Et justement, l'album qui nous intéresse contient le début de la série qui a suivi cet évènement. L'occasion parfaite pour moderniser le personnage, attirer de nouveaux lecteurs, et surtout, se voir publier en France !
L'objectif des New 52 était notamment de rendre plus accessible un univers qui existait depuis plusieurs décennies. Flash est un personnage qui a vécu, et qui a notamment connu plusieurs personnes sous le masque. On pourrait y passer des heures, sans que ça serve à grand chose, puisque cette nouvelle série part sur de nouvelles bases et efface beaucoup de choses. Barry Allen est le seul et unique Flash et sa relation avec Iris West est tout au plus amicale. On découvre donc un Barry peut-être un peu plus jeune, qui travaille bien-sûr pour la police scientifique, et qui est très proche d’une de ses collègues. L’histoire débute avec l’entrée fracassante d’un groupe armé lors d'une soirée.
Flash entre alors en jeu, et va en découvrir plus sur ce groupe. En fait, il est composé de clones de l'un de ses amis, Manuel. Des flashbacks vont alors étoffer l'histoire, nous montrant la relation entre les deux jeunes hommes. Plus on avance, plus on comprendra ce qui se passe, et l'histoire est très correcte, même si finalement assez classique. Francis Manapul et Brian Buccellato font le job, en saupoudrant le tout de quelques idées intéressantes, comme les pouvoirs de Flash qui évoluent. On en apprend plus sur la Force Véloce d'où le héros tire ses pouvoirs. C'est d’ailleurs l'occasion pour les scénaristes d'introduire dès le début des histoires de voyages dans le temps. On comprend vite que cette série est l’inspiration principale de la série TV The Flash.
Il y a une erreur au dos de l'album, puisqu'il y est indiqué qu'il contient les #1 à 7 de la série The Flash. En fait, il contient 8 épisodes, ce qui en fait une très bonne affaire. Le contenu est donc le même que le tome 1 de la série chez Urban Comics, mais aussi du premier TPB américain - qui, fait amusant, a la même erreur au dos. Donc, quelque soit la version, l'album se termine en suspens. En effet, après l'histoire des clones, Flash se trouve opposé à un de ses célèbres ennemis, Captain Cold, mais une nouvelle version, plus puissante. Ce sera suivi par une histoire de voyage dans le temps qui ne se conclura pas, tout comme certains interludes consacrés à Grodd. C'est la première fois qu'un album Eaglemoss se termine de cette manière, et que la suite ne soit pas prévu dans le prochain album, c'est assez dommage. C'est aussi du à la série dont les arcs ne sont pas bien marqués, et où tout est à suivre.
Malgré ce défaut, l'album mérite votre attention pour une raison toute simple : Francis Manapul. Le dessinateur s'était fait remarqué sur la série Witchblade, et après quelques boulots chez Top Cow, s'est retrouvé chez DC. Sur cette relance de Flash, il fait un travail exemplaire. Ses planches sont magnifiques et fourmillent de trouvailles ingénieuses. Il semble réellement s'amuser à nous conduire dans des dédales de cases savamment construites. Le ton parfois léger, et le dynamisme des dessins offrent un excellent confort de lecture. Bref, si l'histoire est vite oubliable, le dessin accroche et donne une autre dimension à l'album. Et la suite promet des choses très intéressantes, on espère qu'Eaglemoss la proposera, ou que ça donnera aux lecteurs l'envie de se la procurer.
#1 à #4 Je me devais absolument lire le début du relaunch de Flash. Barry Allen, scientifique de la police de Central City, a été victime d’un accident mêlant foudre et produit chimique. Il apprend à maîtriser ses nouveaux pouvoirs en portant le costume du justicier surnommé le Flash. Il se retrouve au milieu d’une histoire où est impliqué un vieil ami d’enfance entre clonage et ex-barbouzes de la CIA. Des dessins très beaux et originaux servant un bon scénario. Un cliffhanger monstrueux à la fin du #03 pour une explication à la fin du #04. 4,5/5 #5 La fin de l’arc où Central City est victime d’une panne électrique due aux clones de la Mob Rule. Le Bolide Ecarlate Flash doit sauver la ville et son vieil ami Manuel Lago. Bonne conclusion d l’arc avec l’excellent duo Manapul/Buccellato aux mannettes. 5/5 #6 Avec de nouveaux pouvoirs, le Captain Cold, ennemi juré du Bolide Ecarlate, prépare sa vengeance. Un duo d’artistes toujours bons sur le relaunch du Flash. 5/5 #7 Fin du combat entre le Flash et Captain Cold mais durant la bataille, un trou de ver est formé par la Speed Force et une proche du super héros y disparaît. Il décide alors de la retrouver coûte que coûte. Encore un bon numéro par le duo aux manettes depuis le début du New 52.4,5/5 #8 Flash se retrouve dans la Force Véloce, qui lui donne ses super-pouvoirs, et il apprend qu'il n'y est pas seul ! Ce numéro introduit Turbine, un prisonnier de la Force Véloce qui ne cherche qu'à en sortir, même si ça implique d'échanger sa place avec Flash. Le Flash est toujours enfermé dans la Force de Vélocité avec un pilote US vétéran de la 2nde Guerre Mondiale prisonnier depuis 70 ans. Ce dernier, ayant acquis également un mystérieux pouvoir, délivre une vérité surprenante au Bolide Ecarlate. Le 1st Lieutenant Hynes alias Turbine veut tout comme Flash retourné chez lui. Leur bagarre les entraînera quelque part en Afrique à Gorilla City où Grodd lutte pour le pouvoir. Toujours très beau et divertissant.4,5/5 Urban Comics a souvent été critiqué de ne pas développer les recueils librairie sur le Bolide Écarlate de DC Comics. La chose est désormais réparée en 2015 à l'occasion des 75 ans du Flash né en 1940 sous la houlette de Gardner Fox et Harry Lampert. A cette époque, Flash est campé par Jay Garrick et est habillé de jaune et rouge avec le casque de métal évoquant le dieu Hermès. Le Flash qui nous intéresse ici, et sans doute le plus connu de tous, est Barry Allen, un jeune policier scientifique de Central City victime d'un accident liant foudre et produits chimiques. Il acquiert alors la possibilité de se déplacé grâce à la Force Véloce et devient l'Homme le plus rapide du monde. Il profite de ce talent pour endosser le costume masqué du Flash et rendre justice autant dans sa ville de Central City que sur la planète. En 2011, DC Comics relance/"relaunch" son univers super héroïque avec le New 52 (édité en VF chez Urban sous la collection DC Renaissance). Flash/Barry Allen n'échappe pas à la règle. C'est le duo Brian Buccellato et Francis Manapul qui est chargé par la Distinguée Concurrence de récréer les bases de l'histoire "relaunchée" de l'Homme le plus rapide du monde. Manapul gère également les dessins avec la colorisation de son compère Buccellato. Le duo réussit ce pari d'apporter de la fraîcheur et des traits inédits au Bolide Écarlate de Central City. Le tout est fluide, dynamique et sensationnel avec une exploitation du personnage et de son univers assez hors norme. C'est très beau, fidèle au super-héros rouge et jaune, on en redemande. Ca tombe bien, Urban a déjà prévu les prochains tomes. A noter en bonus, les crayonnés de Francis Manapul, toutes ses couvertures ainsi que les variantes signées Ivan Reis, Greg Capullo et Jim Lee, entre autres... Note globale de 5/5
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