[Interview] Fabrice Sapolsky

[Interview] Fabrice Sapolsky
C'est lors du festival d'Angoulême que nous avons rencontré Fabrice Sapolsky, éditeur en chef du nouvel éditeur Atlantic BD.
Après un premier contact, nous avons voulu en savoir plus sur l'homme et sa maison d'édition et les séries qu'elle propose.

voici donc l'interview de ce vieux routard des comics qui n'a pas hésité à répondre avec franchise à nos questions.





Bonjour Fabrice, d'abord peux-tu te présenter rapidement s'il te plait?

Je m'appelle Fabrice Sapolsky, je suis l'éditeur en Chef d'Atlantic BD, une maison d'édition qui a démarré à l'été 2011. Précédemment, j'ai créé et animé le magazine Comic Box, de 1998 à 2011.
Je suis également scénariste de BD avec notamment deux albums Spider-Man Noir pour Marvel Comics et un album jeunesse, Catch Heroes, co-écrit avec Xavier Fournier pour les éditions Jungle. En outre, ça, les gens le savent peu, ma societé, Full FX, réalise une quinzaine de magazines jeunesse pour divers éditeurs français et européens. On va dire que je ne manque pas d'occupations (rires).




Comment es-tu tombé dans le monde de la bande-dessinée? Quand tu étais enfant ou plus tardivement?

Je crois que tout le monde a sa clef d'entrée dans le monde de la BD. Moi ça a été les revues pocket d'Arédit Artima, quand je devais avoir 6 ou 7 ans.
Je me rappelle bien que j'allais les acheter avec mes centimes. Ils étaient tronqués, en noir et blanc, mais coutaîent quelques francs et j'adorais. J'ai dû mal à me souvenir quel était mon premier comic book, mais je dirais un Flash ou un Green Lantern Pocket. Après, je me suis mis à dévorer plein de choses. Je me souviens qu'on m'a mis des Tintin et de Asterix dans les mains, mais que ça ne m'emballait pas plus que ça. Je n'avais d'yeux que pour les super-héros et Conan. Bizarrement je n'ai découvert Strange qu'à l'âge de 11 ans. Et à 15, je suis passé à la VO.

Après, quand le virus vous gagne, il ne vous lache pas (rires). Avec les années, mes goûts sont devenus plus éclectiques. J'ai découvert la BD chinoise et j'apprécie les albums européens qui sortent des sentiers battus, même si je confesse un faible pour une grosse machine comme le Scorpion. 


Pour avoir déjà discuté avec toi, je sais que tu as un point de vue assez peu répandu sur le comics et la bande-dessinée en générale. Peux-tu expliquer cela à nos internautes?

D'abord, au risque de passer pour un rabat-joie, je ne dis jamais "le comics". "Comics" est un pluriel, donc voir ce mot affublé d'un pronom singulier m'agace.
Ça c'était pour l'anecdote. Mais surtout, je préfère parler de Bande Dessinée Américaine que de "comics". Les "comics", c'est de la BD et je vois la BD comme un tout. Le fait qu'elle vienne des Etats-Unis, du Japon ou d'ailleurs est certes, important, mais ce n'est pas l'essentiel. Je trouve regrettable qu'en France, on en soit encore à catégoriser la BD par origine géographique. C'est une manière rétrograde et partielle de voir les choses. 

Il y a 15 ou 20 ans, la BD Américaine était cantonnée aux marchands de journaux, exclue des réseaux des librairies, à de très rares exceptions (comme les albums des Editions USA, Bethy ou Zenda). Ce premier combat pour la reconnaissance et l'acceptation par les réseaux de distribution de la BD Américaine a été gagné. Je crois qu'aujourd'hui, après qu'elle ait bien été identifiée, il faut lui permettre de toucher un plus grand nombre de lecteurs en la décloisonnant. Je milite donc pour la disparition du rayon "comics" des librairies qui est un fourre-tout innommable et la création d'une famille Super-Héros pour les titres qui y sont attachés.

Ainsi, les autres BD venues des Etats-Unis pourront être réparties par genre : thriller, action, aventure, comédie, polar, Science-Fiction, etc. La BD Américaine est riche et très diverse. Les Super-héros sont un sous-genre dominant, mais pas unique. Je reprends d'ailleurs l'exemple de Walking Dead. Dans de nombreux points de vente, il n'est pas placé avec ses "frères comics" mais en pile, aux meilleurs emplacements dans les magasins. Walking Dead est un succès exceptionnel. C'est pourtant une BD qui ne correspond pas du tout aux canons ou supposés canons des "comics" : c'est en noir et blanc, il n'y a pas de super-héros et ça tient plus du soap opéra à zombies qu'autre chose ! CQFD.

Pour le moment, ma position est minoritaire. Mais je pense qu'avec le temps, les gens comprendront que l'origine de la BD et son intérêt sont deux choses bien différentes. Les lignes ont déjà considérablement bougé depuis que les Bandes Dessinées Japonaises se sont imposées dans les linéaires, elles bougeront encore !


Morning Glory Academy Saison 1 - Tome 1



Comment est le né le projet Atlantic BD ?

Il est né d'un malentendu ! (rires) Non, là, j'exagère un peu. En fait, j'ai rencontré Moïse Kissous en 2008. À l'époque, il s'agissait de travailler sur des créations d'album jeunesse. Puis, de fil en aiguille, nous avons appris à nous connaître et il s'est intéressé à la bande dessinée américaine, au point de me demander de lui faire une étude sur le sujet. Puis, nous sommes allés ensemble au Comic Con de San Diego pour qu'il apprécie en "live" les réalités du marché outre-atlantique. C'est là que Moïse a réalisé que j'étais scénariste et que j'avais bossé pour Marvel. Assez étrangement, nous n'en avions jamais parlé ensemble. Il m'a donc demandé ce que j'avais en préparation. Il se trouve que j'avais 3 séries en projet, chapeautées par une 4ème : Black Box
Il m'a encouragé à proposer mes séries immédiatement aux éditeurs américains. Ceux-ci ont trouvé que Black Box avait le plus de potentiel et qu'il fallait repousser toutes les autres. 
Un mois après notre retour, Moïse me proposait de créer Atlantic BD à partir d'une feuille blanche avec Black Box comme tête de pont. Nous avons travaillé sur le lancement pendant près de 9 mois et les premiers albums, dont Black Box, sont sorti en septembre 2011. Comme on dit, le reste appartient à l'histoire :)


Attends, revenons un peu sur ce que tu viens de dire. Tu as été scénariste pour Marvel? Tu peux nous expliquer comment tu en es arrivé là?

Oh ! J'ai souvent raconté cette histoire. Fin 2006, j'étais à Londres pour un rendez-vous professionnel et j'ai eu cette idée étrange : le titre Spider-Man Noir et une scène où l'on voyait J.Jonah Jameson mort et le titre "Qui a tué JJJ?". Au fil des minutes, je trouvais que l'idée de transposer Spider-Man dans les années 1930 avait un potentiel certain.

Il se trouve que j'avais rendez-vous au petit déjeuner avec David Hine. David et moi nous connaissions depuis quelque temps. Il était alors scénariste de Spawn et tout naturellement, je lui ai fait part de mon idée entre le capuccino et le croissant. Et là, il a douché mon enthousiasme : "Non, je n'y crois pas, ça ne fonctionnera jamais." Alors je suis rentré prendre mon Eurostar tout penaud en me disant que bon, si David, qui est un scénariste confirmé, trouve mon idée farfelue, c'est qu'il valait mieux que j'oublie ça. Et puis, en rentrant, j'ai trouvé un long email de David me disant qu'il avait réflechi et qu'en creusant bien, il y avait matière à monter une mini-série que nous pourrions écrire ensemble.

Début 2007, j'étais à New York, chez Marvel et j'ai essayé de savoir auprès d'eux si l'idée pouvait potentiellement les intéresser. Et Jim Mc Cann, qui était directeur marketing à l'époque (et est depuis devenu scénariste, lui aussi) m'a dit : "je ne t'ai rien dit, mais c'est le genre d'idées qu'ils ont envie d'entendre en ce moment." En quelques jours, Dave et moi peaufinons le pitch, ajoutons des détails, des références et nous expédions ça à Joe Quesada. Il a été emballé et a confié le projet à l'un de ses éditeurs, Warren Simmons (aujourd'hui chez Valiant). Le contrat est signé dans la foulée, le dessinateur sélectionné, nous démarrons, puis… black out pendant des mois ! Nous voyons revenir les pages, il y a des débats, parfois des désaccords entre Marvel et nous, mais tout se passe plutôt bien. Mais nous n'avons pas de date de sortie.
À l'été 2008, pendant le Comic Con de San Diego, j'alpague Warren Simmons en lui demandant si Spider-Man Noir va voir le jour où s'il a été rangé aux oubliettes. Il me dit de garder l'oeil ouvert pour "dans 6 semaines". Et effectivement, nous voyons débarquer des publicités pour Spider-Man Noir dans les comics Marvel avec une date : décembre 2008. Nous apprenons par la même occasion que d'autres séries Marvel Noir existent, X-Men Noir notamment. Le démarrage est très positif et en février 2009, Marvel nous commande une seconde série Spider-Man Noir pour décembre de cette année là. Cette fois là, ils ont été plus interventionnistes que la première fois, mais dans l'ensemble, les deux mini-séries se sont bien passées. Il y a eu quelques pourparlers à propos d'autres suites, notamment lors de la sortie du jeu vidéo. Mais rien n'a été concrétisé. Ça a été une super expérience pour moi.


Spider-Man Noir #1



Tu es toujours scénariste et tu écris même une série de ton catalogue: Black Box avec Thomas Lyle au dessin. C'est une histoire assez politique et vraiment haletante. Peux-tu nous en parler un peu plus en détails?

Je dirais que je suis d'abord scénariste et ensuite éditeur en chef d'Atlantic BD. Comme je l'ai dit, sans Black Box, il n'y aurait jamais eu d'Atlantic BD ! Black Box est un thriller politique.

Il raconte l'histoire d'une boîte à musique très particulière. Une boîte offerte par le Général Lafayette à George Washington, au nom de l'amitié franco-américaine, et qui au lieu de simplement diffuser de la musique, est un enregistreur. Une sorte de mouchard qui a tout enregistré au sein du bureau ovale pendant 200 ans.
Elle est découverte par Ulysse Troy, un employé lambda du bureau des archives nationales, où la Black Box a atteri en 2003 après que George W.Bush ait décidé de s'en débarrasser. Troy est un historien de l'art de formation et est immédiatement intrigué; Il va contacter une jeune et ambitieuse journaliste politique, Tanya Yen, et ensemble, ils vont partir élucider les mystères de la Black Box !




Est-ce une mini-série ou une ongoing?[b]

L'album paru est déjà une mini-série ! Il est constitué de trois parties de 22,22 et 23 pages. Il a été conçu comme un "pilote" comme dans les séries TV. Une fois qu'on l'a lu, on peut s'arrêter là. Mais j'aurais encore des dizaines d'aventures de Black Box a raconter. Nous continuerons selon l'engouement du public.


[b]La fin est-elle déjà écrite?


Non. Le second album est très avancé. L'histoire est écrite et j'ai réalisé environ un tiers des dialogues. Par contre, Tom n'a pas démarré les dessins. Cela dépend de la carrière commerciale de l'album en France mais aussi de sa parution outre-Atlantique, à laquelle nous travaillons. J'ai également des idées pour un troisième volume. La seconde partie devrait laisser les personnages et les lecteurs sur un cliffhanger qui pourrait tout changer… un "game changer" comme on dit. :)


Comment se passe la collaboration avec un artiste américain?

Dans l'ensemble très bien. Il y a forcément eu quelques problèmes de communication, plus à cause de la distance qu'autre chose et Tom comme moi sommes des créatifs plutôt tenaces (rires), mais franchement, je ne peux pas me plaindre, ça s'est très bien passé. Je pense que pour la suite, ce sera encore plus facile, nous savons exactement comment travailler. Il faut aussi se rappeler que Tom n'avait pas réalisé de BD complète depuis plus de 10 ans et qu'il lui a fallu retrouver le rythme tout en assumant son job de professeur de dessin à l'Université SCAD de Savannah.


Le catalogue d'Atlantic BD se compose également d'adaptations de bandes dessinées US. Comment se passe la sélection de ces titres?

Forcément, dans l'achat de droits sur les bandes dessinées étrangères, américaines oui, c'est devenu compliqué, mais il y aura d'autres origines chez nous. Beaucoup d'éditeurs ont découvert la BD Américaine parce qu'elle est généralement moins soumise aux variations de marché que les autres types de BD. Ils s'engouffrent donc dans la brêche.

Delcourt et Panini qui sont légitimes et incontestables ont donc vu, en plus d'Atlantic BD, rappliquer de nombreux concurrents de tous bords.
Conséquence : c'est un peu la foire d'empoigne pour obtenir les droits sur les séries de son choix. Mais sur ce point, je suis très à l'aise. D'une part, Atlantic BD n'a pas vocation à sortir des dizaines d'albums chaque année. Nous publions avant tout ce que nous aimons. Mystery Society, Morning Glory Academy ou Near Death sont de vrais coups de cœurs. Pareil pour Superman vs Muhammad Ali. Alors, je ne vais pas faire de langue de bois, il y a des séries que nous convoitions et que nous n'avons pas eues. D'autres que les autres voulaient et qui sont chez nous. C'est le jeu.

Pour ce qui est de la sélection à proprement parler, je fais des recommandations à notre comité éditorial qui se réunit toutes les six semaines environ. Le comité réagit et décide si nous faisons une offre ou pas; Et ce n'est pas parce que je suis l'éditeur en chef que j'obtiens gain de cause à chaque fois. C'est un procédé très ouvert, avec des gens d'horizons différents. On essaie d'être innovants et cohérents dans notre ligne éditoriale. L'avantage de ne pas se sentir obligés de sortir beaucoup d'albums est que nous avons le loisir de refuser des choses. Je peux vous dire que certains albums, réalisés par des pointures, sont passés entre nos mains et que nous les avons refusés. 


Mistery Society - Tome 1



On a entendu de nombreuses critiques sur le nombre de pages par rapport au prix des titres. Qu'à-tu à répondre à ces remarques?

Pour commencer, il est vrai que certains fans, sur internet, ont eu la gachette facile. J'ai pu lire ça et là, qu'Atlantic BD faisait cher payer 12,95€ pour 48 pages. Je vais tout de suite mettre tout le monde à l'aise : que celui qui trouve un album Atlantic BD de 48 pages me l'apporte et je lui offre tous les albums de la collection ! (rires)
Non, soyons plus sérieux, le format 48 pages n'a jamais existé et n'existera jamais chez nous. Nous avons démarré avec des 72 pages et des 64 pages, à 12,95€.  Les éditeurs de BD traditionnels proposent des albums de 48 ou 56 pages pour 12,50€, avec une taille légèrement supérieure à la nôtre. Nous pensions qu'à 12,95€ pour 72 pages, nous séduirions une clientèle souhaitant quelque chose de différent pour à peine plus cher que ce qu'ils payent d'habitude. Nous étions d'autant plus convaincus que nous démarrions avec Black Box, qui est une création originale et non une BD traduite.  Si vous comparez la pagination et le prix de Black Box face à un album de Glénat, du Lombard ou de Dargaud, ça tient la route. 

Mais nous avions sous-estimé l'impact psychologique de nos choix en terme de format. Peu de gens ont fait la différence entre les titres sous licence et Black Box. C'était une erreur. Nous l'avons corrigée depuis. Et puis, nous avons souffert d'un nombre considérable de problèmes logistiques et de production. Nous n'avons pas obtenu le papier que nous souhaitions sur les trois premiers albums (90g au lieu de 130g), le process de relecture et d'envoi de fichiers à l'imprimeur n'était pas au point, ce qui, en plein été, pendant les vacances, a fait que de mauvaises versions de fichiers ont été imprimées et j'en passe ! 

Après la sortie de la première vague de titre, en septembre dernier, nous avons donc choisi de faire une pause pour tout remettre à plat. Il n'y a eu aucune parution entre novembre 2011 et mars 2012. Nous avons mis ce temps à profit pour repenser intégralement notre offre, pour écouter les doléances des libraires, du public. Et aujourd'hui, tout le monde peut redécouvrir les albums d'Atlantic BD avec un rapport qualité/prix imbattable. C'était la meilleure chose à faire. Nous voulons montrer qu'Atlantic BD n'est pas qu'un feu de paille. Que nous sommes là pour compter. Et pour cela, il nous faut montrer patte blanche. Je pense que les titres qui sortent, à partir de Mars, vont convaincre. D'abord, nous foliotons désormais nos albums.

Ainsi, quand on arrive à la page 180, pour Morning Glory Academy Saison 1 par exemple, on ne pourra pas dire que c'est un peu léger (rires).
Tous les prix ont été passés à la moulinette également. Les 64 pages descendent à 10,95€, les 100 pages sont à 11,95€, les 108-116 pages à 12,95€ et les 144-180 pages sont à 14,95 €. Le tout en cartonné avec un papier glacé à 130g et un joli vernis sélectif.
Les autres éditeurs s'apprêtent à augmenter leurs albums avec la hausse de la TVA et nous, nous baissons les prix ! Honnêtement, nous avons beaucoup travaillé à tout point de vue pour convaincre, pour que les lecteurs de bandes dessinées (re)donnent une chance à Atlantic BD. Et de ce point de vue là, je dois dire que l'expérience d'Angoulême 2012, où nous avions un stand pour la première fois, a été formidable.

Sur le salon, beaucoup ne connaissaient tout simplement pas notre jeune maison d'édition. Et dès qu'ils pouvaient lire Black Box, TimeBomb ou Mystery Society, ils étaient ravis. Nous avons vendu énormément d'albums sur le Festival. Et cela donne forcément de la motivation supplémentaire pour continuer dans cette voie. Atlantic BD est donc là, et pour longtemps ! 


Near Death - Tome 1



Atlantic a également sorti Superman VS Mohammed Ali dans une édition prestige. Y aura-t-il d'autres titres prévus sous ce format?

Absolument. Il y aura un nouvel Atlantic Prestige en fin d'année. L'annonce aura lieu d'ici quelques semaines, mais ce sera, à nouveau une surprise de taille. Restez à l'écoute !


Le magnifique coffret Superman Vs Mohamed Ali



Pour le moment, la catalogue se compose de 6 titres régulier dont le dernier en date Near Death. Va-t-il y avoir d'autres acquisitions de licences de la part d'Atlantic-BD?

Disons simplement qu'il va y avoir des nouveautés chez Atlantic BD. De nouvelles séries, bien sûr. Une nouvelle collection, normalement à la rentrée 2012, et pour la fin d'année ou le début 2013, un très gros projet international et original. 


Quelles sont tes lectures du moment en bande-dessinée?

Je dois avouer qu'il me reste assez peu de temps pour découvrir ou lire des BD outre celles que je lis dans le cadre de mon boulot. J'ai beaucoup aimé Chasseurs de Ptérodactyles et surtout la Métamorphose Iranienne -- un chef d'œuvre-- chez ÇaetLà. J'ai également pu lire Masqué (Delcourt), un album auquel il ne manque pas grand chose pour faire partie des très bons. Et en BD Américaine, j'ai pris pas mal de retard depuis que je ne suis plus sur Comic Box (rires). Si, j'ai beaucoup aimé Saga de Brian K.Vaughan et Fiona Staples (une artiste qu'on publie chez Atlantic BD avec Mystery Society).



Merci beaucoup à Fabrice Sapolsky pour avoir répondu à nos questions. Les séries Atlantic BD sont disponibles dans toutes les bonnes librairies et à MDCU, on vous conseille particulièrement Morning Glory Academy et Near Death
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  • alecs
    alecs

    il y a 13 ans

    Interview super interessante, rempli d'anecdote sympa. Un parcours qui laisse envieux.

  • yoyo
    yoyo

    il y a 13 ans

    tout a fait d'accord avec lui sur sa vision de la BD.