On démarre les recap’ conférence de SDCC 2012 avec la première d’Image, intitulé Image Comis Presents.

Les créateurs présents lors de ce panel sont Sina Grace (Li'l Depressed Boy), Kurtis Wiebe (Peter Panzerfaust), Tim Daniel (Enormous), Ales Kot (Wild Children), Michael Moreci (Hoax Hunters), Jim McCann (Mind the Gap) et Ed Brisson (Murder Book). C’est Sarah DeLaine, coordinatrice chez Image, qui modère le panel.

Sarah commence par dire qu’avec les creator owned, les créateurs ne sont pas forcés de participer à des events ni à dessiner des costumes particuliers pour les personnages.

Grace parle en premier de The Li’l Depressed Boy et le présente comme « un garçon en poupée de chiffon qui recherche l’amour et le bonheur, j’aime ça ! ». Il mentionne le cameo de l’acteur Donald Glover et dit que les fans devraient lire le numéro rien que pour ça.



Le prochain graphic Novel de Sina Grace s’intitule « Not My Bag » et sera en noir et blanc.

C’est au tour de Wiebe, qui écrit Intrepids, Green Wake, Grim Leaper, Peter Panzerfaust, et bientôt Debris. Il décrit Panzerfaust comme un conte de Peter Pan en pleine seconde guerre mondiale. Le premier arc se terminera avec le numéro #5 et il y aura une petite pause après le #6 pour que l’équipe reprenne un peu d’avance. Le ton changera pas mal dès le #7 où il y aura une confrontation avec les nazis. Tiger Lily, du vrai Peter Pan, apparaitra dans le prochain arc et fera partie de la résistance.



Peter Panzerfaust va être adapté en motion comic par la BBC et il y aura peut-être même une série TV « live » plus tard.

Wiebe avoue qu’ils n’ont pas pu continuer Green Wake avec Riley Rossmo car ils n’avaient plus les fonds nécessaires. Ils vont travailler sur un autre projet, Debris, dont l’idée est venue d’une simple image dessinée par Rossmo, qui mettait en scène une fille sur un dragon composée de débris d’avions. L’histoire : Maya, le personnage principal, est devenue la protectrice de la race humaine qui a détruit la planète, maintenant remplie de déchets. Les esprits de la Terre se soulève et se défendent contre la race humaine en utilisant tous ces déchets. Ce sera une mini-série en 4 numéros.

Concernant « Grimp Leaper », il le présente comme un personnage qui ne peut s’empêcher de mourir de manières plus ridicules les unes que les autres, puis revenir dans un nouveau corps, pour re-subir la même chose. Mais c’est une histoire d’amour, puisqu’il rencontre une femme qui a la même malédiction.



Tim Daniel ensuite sur son one-shot Enormous, sorti ce mercredi. Un numéro de 64 pages, dans un format un peu plus grand qu’habituellement. Un désastre écologique a engendré d’énormes créatures animales et une groupe d’humain part à la recherche de survivants.

Ales Kot est là pour présenter lui aussi un one-shot, Wild Children, aussi sorti ce mercredi. « 5 enfants entrent dans une école avec des armes, de l’acide et des caméras, et des choses horribles se produisent. Mais alors ils évoluent dans différentes directions. Les choses deviennent assez trippantes et loufoques ». Il n’y aura aucune suite.



Kot lance un autre projet en novembre, une mini-série en 4 numéros intitulée « Change ». Ca parle de 3 héros qi doivent sauver Los Angeles avant qu’elle soit englouti par l’océan. Il y a des pages qui auront 22 à 25 cases.

Michael Moreci ensuite avec Hoax Hunters, qui a débuté comme back-up de Hack/Slash puis est devenu une série à part entière. C’est Mythbusters qui rencontre X-Files. C’est une équipe de télé réalité qui essai de prouver que le surnaturel n’existe pas.

Jimm McCann est là pour la série événement Mind The Gap ! C’est l’histoire de Elle Peterssen, qui est attaqué dans le métro et laissée pour morte. Elle est alors dans le coma et son esprit se détache de son corps. L’agression n’a pas été faite au hasard, il y a toute une conspiration derrière, « tout le monde est suspect et personne n’est innocent ». C’est une affaire criminelle mystérieuse en toile de fond, dans la vaine de Twin Peaks ou les dix petits nègres.



Dans le #3, Elle entre en contact avec son meilleur Jo et dans le #4, une personne est arrêtée. A chaque élément révélé, il y aura un flashback qui en révèle encore plus et assemble les pièces du puzzle, c’est un mystère très épais et dense.

Ed Brisson vient présenter sa mini-série « Comeback », en 5 numéros, avec Michael Walsh aux dessins. Ca parle d’une entreprise qui a crée une moyen limité de voyager dans le temps, on peut revenir deux mois en arrière. Les gens peuvent donc payer pour sauver ceux qui vont mourir. L’entreprise recréer alors l’accident mais sauve les personnes et les met à l’écart, pour ne pas modifier l’espace-temps. Mais ils ne sont peut-être pas aussi altruistes qui n’y paraît.


C’est le moment des questions du public !

Quelqu’un demande s’il y a un lien entre Image et la scène musicale indépendante. Kot dit qu’il adore la musique comme il était DJ et qu’il en a utilisé dans White Children. Sina Grace dit qu’il y a de vrais groupes qui apparaissent dans The Li’l Depressed Boy. Il révèle aussi qu’il écrit toujours en musique.



Concernant les passages des artistes chez DC et Marvel, DeLaine dit que ça marche dans les deux sens, certains vont chez les deux grands et passent plus de temps là-bas et d’autres reviennent parce qu’ils veulent travailler sur leurs créations. McCann dit que c’est fun et un rêve d’enfant de bosser chez les « big two », mais une fois que t’as raconté ton histoire sur un super-héros en particulier, tu reviens à tes propres créations. Il cite Ed Brubaker et brian K. Vaughan.

Samedi, Image va annoncer de grands noms de l’industrie qui vont travailler avec eux.

The Walking Dead est considéré comme un ambassadeur pour les comics et la meilleure vente de l’histoire de l’éditeur.

Qu’est-ce qui a inspiré les créateurs présents à faire ce métier ?

Pour McCann c’était Uncanny X-Men et il a toujours voulu travailler chez Marvel. Pour Daniel c’était à 12, quand il a découvert le stock de comics de son voisin. Grace dit que les comics permettent de mieux contrôler ses créations que les films. Moreci dit que les comics sont un travail plus intime que les films et séries TV. Wiebe avoue qu’il ne lisait pas de comics avant ses 20 ans. Brisson écrivait et dessinait déjà ses propres comics au lycée.


Et voilà pour cette première conférence Image ! La suite, dans pas longtemps.