Nouvelle conférence pour l’éditeur Image Comics, qui en a cette fois profité pour annoncer toutes ses nouvelles séries, avec de grands noms !
Sont présents Eric Stephenson, qui dirige le panel, avec Joe Casey, Darick
Robertson , Kelly Sue Deconnick, Chris Roberson, James Robinson, Howard Chaykin, Matt Fraction, Ed Brubaker, et Greg Rucka. Euh, rien que ça !
Stephenson annonce trois séries en rafale, il s’agit de "
Non-Humans" par Whilce Portacio, "
Nowhere Men" par lui-même et enfin "
Multiple Warheads" par Brandon Graham en octobre.
Joe Casey prend ensuite la parole pour dévoiler ce qui se cachait derrière le fameux teaser "Image Comics Wants You to Buy Sex". Qui sera donc une série simplement intitulé «
Sex » qu’il écrira et sera dessinée par Piotr Kowalski. Les comics de super-héros ont toujours essayé de se distancer de la sexualité et il est temps qu’ils l’acceptent enfin. Le titre ne sera probablement pas ce qu’on peut en attendre.
Une autre série à venir de
Joe Casey, Bounce, sera dessinée par David Messina. Le scénariste promet que le costume du super-héros sera génial et que si certains se demandaient ce qu’il avait fumé pour Godland, ils se poseront encore plus de questions pour cette série.
Darick Robertson vient présenter «
Oliver » un projet qu’il réalise avec le scénariste
Gary Wittha et sur lequel il travaille depuis 2004, il n’avait juste pas trouvé d’éditeurs qui le laisserait travailler comme il l’entend.
Kelly Sue Deconnick présente « Pretty Deadly », une série qu’elle a crée avec Emma Rios. Ce sera un western avec le personnage principal étant une femme assassin et qui concourt pour un prix qu’elle ne souhaite pas forcément avoir. Ce sera une sorte de résurrection de l’esprit de Sergio Leone. Ce sera une histoire sur la beauté et ce qu’on aime chez elle, et aussi sur la destruction.
Pour Chris Roberson, ce sera une série intitulée « Rain » avec des dessins de Paul Mayberry. Il dit avoir developpé ce monde fantaisiste pour en faire une série de romans mais s’est rendu compte qu’il était faignant et que ça pouvait prendre le reste de sa vie, donc il en a fait un comic book.
James Robinson ensuite pour parler de « Saviors », dessiné par J. Bone, une histoire d’horreur. Un jeune camé va découvrir une invasion extraterrestre et va tenter de trouver des gens pour le croire. Mais pour ne rien arranger, les aliens ont plusieurs apparences. La mini-série fera 5 numéros mais aura peut-être une suite.
Deux grands noms débarquent ensuite pour présenter leur série «
Satellite Sam », il s’agit de Matt Fraction et Howard Chaykin. C’est l’histoire d’un présentateur TV d’émissions pour enfants qui est découvert mort dans une position compromettante. Une des choses retrouvées prêt de son corps est une boite dans laquelle se trouve des photos de toutes les femmes avec qui ce
Satellite Sam a passé du temps. Et de cette boite sortiront les détails de qui il était et qui l’a tué.
Ed Brubaker prend la parole est dit qu’il n’a aucune annonce à faire et qu’il est seulement parce qu’il aime les fans.
Stephenson rappelle ensuite que JMS va ressusciter le label « Joe’s Comics » avec quatre nouvelles séries, publiées chez Image.
Au tour de
Greg Rucka de faire son annonce,
une série « Lazarus » avec le dessinateur Michael Lark pour le printemps 2013. Rucka présente ça comme une rencontre entre ‘Godfather’ et ‘Children Of Men’, c’est de la science-fiction dans un futur proche, le personnage se fait beaucoup maltraité et en redemande.
Enfin, Stephenson annonce «
Point Of Impact » par Jay Faeber en octobre et «
Great Pacific » par Joe Harris.
On demande plus de détails sur Nowhere Man. La série examinera ce qui aurait pu se passer si des scientifiques avaient changé le monde et l’imagination du grand public, plutôt que des groupes de rock comme les Beatles.
Robertson reçoit une question sur sa série «
Happy ! » avec Grant Morrison. Il dit que c’est une série policière dans le genre « noir » qui offre un retournement de situation de fou à la fin du premier numéro. C’est un détective privé dans l’existence entière se résume à se payer de l’alcool, des prostitués et des médicaments pour l’exéma. C’est une série sur noël et « si je vous ai offensé par le passé, je vous offenserais ici aussi ». Mais moins on en sait, mieux c’est.
Concernant « Oliver », c’est une histoire post-apocalyptique qui voit des clones utilisés comme esclaves. C’est
Oliver Twist mais pas
Oliver Twist.
Robinson qu’il aimerait travailler encore sur « Leave it To Chance » mais qu’il ne sait pas comment contacter Paul Smith.
Une question est posée sur la façon dont Image choisi ses projets, avec tellement de créateurs talentueux qui proposent des choses. Stephenson dit que pour Lazarus par exemple, c’était le troisième projet que Rucka leur présentait. Les auteurs expliquent que les idées vont et viennent et qu’elles ne sont pas toujours bonnes à être utilisées tout de suite et qu’il faut parfois les mettre de côté. Roberson dit que les bonnes idées sont celles qui reviennent sans cesse, dont on n’arrive pas à se débarasser. DeConnick avoue qu’elle écrit sur ce qui la met en colère, qu’elle le veuille ou non.
Elle décrit un peu plus « Pretty Deadly » qui suivra une femme défigurée, ce qui lui donne certains privilèges en société. Comme il est attendu qu’elle ne se marie jamais, il faut qu’elle détienne une propriété. DeConnick s’arrête en sentant qu’elle ne vend pas très bien le titre et en plaisantant dessus.
On demande enfin si c’est plus simple de faire un « creator owned », Fraction et Robinson répondent clairement que non. Si c’est mauvais, ils n’ont qu’eux à blâmer.
Et c’est terminé pour ce panel Image qui aura été le tremplin de nombreuses annonces de la part de l’éditeur qui ne cesse de monter et ne semble pas vouloir tirer le frein à main. Et tant mieux !
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