Bien le bonsoir amis du soir, c’est désormais l’heure du plus chaud de tous les shows, celui qui vous fait saliver, celui qui vous fait transpirer, celui qui vous fait vibrer : le réclamé, l’adulé Du Dessin A L’Ecraaannnnnnnnn. Avec ce numéro, nous allons entamer un cycle de plusieurs articles portant sur une thématique un peu spécial par rapport à celles que nous traitons habituellement : «De l’écran au Dessin». Nous allons donc nous pencher sur ces personnages, ces héros, ces franchises qui ont connus un parcours inverses à ceux de Batman , Superman, les X-Men ou encore les Avengers et qui se sont d’abord fait connaître par des films ou des séries avant d’apparaître dans des comics. Des personnages tels que Robocop, Transformers, le Green Hornet, l’Homme qui valait trois milliards, Zorro ou même encore Terminator et Buffy Contre les Vampires. Des personnages incontournables de la culture populaire et qui, après un passage remarqué sur l’écran, ont connu leurs heures de gloire sur le papier grâce aux éditeurs indépendants. Aujourd’hui, dans le cadre de cette optique, nous allons nous pencher sur une franchise créée en 1987 par Paul Verhoeven : Robocop. Allez c’est parti, préparez-vous car tout risque de s’embraser…
Robocop est sans conteste l’un de ses héros qui a marqué notre enfance. Personnage de films à succès, il ne faut pas en oublier l’impact qu’a eu la célèbre série des années 90 sur les plus jeunes. Icône incontournable de la fin du XX° Siècle, Robocop reste aujourd’hui encore dans l’esprit de ceux qui l’ont découvert durant ces années et qui ont grandi avec lui. Votre serviteur lui-même sait de quoi il parle car personnellement, Robocop reste encore l’une des franchises mais aussi l’un des personnages héroïques que j’affectionne beaucoup.
Le réalisateur hollandais va s’inspirer de héros tel que Judge Dredd et Rom pour mettre en scène le personnage et lui donner une âme, une personnalité. Judge Dredd est un personnage créé par John Wagner et Carlos Ezquerra. Le personnage intervient dans une Amérique Post-Apocalyptique où la plupart des hommes se sont regroupés dans de grandes mégalopoles. Dredd est un Juge et protège Mega-City One (l’une des plus grandes mégalopoles du monde). Réputé pour être le meilleur mais aussi le plus farouche et hargneux des juges, Dredd s’impose à la fois comme policier, juge et bourreau et il n’hésite pas à tuer ses victimes si cela est nécessaire.
Rom est un personnage de l’univers Marvel. Chevalier de l’espace, ce cyber-guerrier utilise ses armes et ses atouts cybernétiques pour protéger les étoiles. Notons qu’avant d’être un personnage de comics, Rom était un simple jouet inventé par Bing McCoy.
Pour sa première grande production hollywoodienne, le Hollandais décide de reprendre plusieurs concepts de ces franchises (Robocop serait un cyber-guerrier aux méthodes expéditives et il traquerait les criminels sans relâche) et d’orienter son film vers l’action avec des scènes à la fois violentes mais aussi très touchantes et éprouvantes. Avec son film, Verhoeven se montre également très critique envers son pays où il dénonce la société de consommation, les politiques des grandes multinationales et la corruption ambiante qui gangrène le pays. «Robocop» sort dans les salles obscures en 1987 et mets en scène Peter Weller dans le rôle-titre. Le succès du film est indéniable : salué par les différentes critiques, le film s’impose comme l’un des meilleurs de l’année et réalise le joli score de 53 424 681 $ au Box-Office alors que son budget initial n’était que de 13 millions de $. Au vu du succès commercial et critique, les studios décident de se lancer dans une suite et au total, deux autres films seront produits…
Qui n’a jamais entendu parler de ce chef d’œuvre ? qui ? toi ? Alex, bannis-le ! Non plus sérieusement… Ce film est l’un de ces chefs-d’œuvres du cinéma qui met notamment en scène Peter Weller dans le rôle-titre, Nancy Allen dans le rôle d’Anne Lewis, Ronny Cox en Dick Jones et Kurtwood Smith dans la peau du méchant, Clarence Boddicker. Je ne reviendrai pas sur le film lui-même car je ne veux pas spoiler ceux qui ne l’ont pas vu mais sachez que ce qui fait la force de ce film c’est certes ses jolis effets spéciaux (certains ont mal vieillis mais en 1987, c’était ce que Matrix a été pour nous il y a peu) et ses scènes d’actions mais surtout son aspect avant-gardiste, critique et satirique ainsi que la multiplicité des thèmes qui sont abordés. En effet, durant le film, nous suivons le policier Alex Murphy qui, après avoir été sauvagement assassiné, est utilisé par l’OCP pour être transformé en un puissant Cyborg : Robocop. Le film suit donc un homme transformé en machine et on y voit comment l’âme et la conscience humaine peuvent coexister avec une intelligence artificielle et mécanique. Ainsi, ce film présente toute une réflexion philosophique sur l’humanité, l’âme, la conscience et les limites qu’elles peuvent rencontrer.
Outre cet aspect, Verhoeven se montre également très critique envers la société américaine. Le film est violent, sombre et noir et illustre parfaitement la crise que traversaient les Etats-Unis durant cette époque. Le réalisateur hollandais dénonce la crise économique qui touche le pays mais aussi ses conséquences : un chômage de masse et une criminalité en constante augmentation. Enfin, le film suit également les médias de Detroit et nous assistons à plusieurs reprises à des flashs d’informations et à la diffusion de publicités locales. A travers ses segments extrêmement satiriques, le réalisateur s’attaque à la fois aux médias (très décriés avec les divers scandales de la fin des années 70 et début des années 80) et au modèle de consommation américain. Il s’en prend également à la corruption et aux politiques immorales des grandes multinationales grâce à l’exemple de l’OCP. Plus qu’un film d’action, Robocop est un film intense, riche en émotion et qui amène surtout à réfléchir de par les nombreux messages qu’il souhaite faire passer. B. Robocop 2 (1990). «Robocop tente tant bien que mal de protéger un Detroit ravagé par une nouvelle drogue : le Nuke. Il doit alors faire face à une dangereuse secte qui diffuse cette drogue et qui est dirigée par Cain. De plus, l’OCP tente une OPA sur la ville de Detroit afin d’en prendre possession et pour cela, elle compte également remplacer Robocop, qu’elle juge obsolète, par un nouveau type de Cyborg bien plus puissant. Encore faut-elle qu’elle trouve un sujet compatible…»
Au vu du succès du premier film, les studios Orion Pictures ont tout de suite eu l’envie de lancer un second film et la mise en chantier du projet s’est faite très rapidement. Or, l’équipe change de main : d’abord, le réalisateur n’est plus le même ! En effet, Paul Verhoeven était occupé à diriger Total Recall et les commandes reviennent à Irvin Kershner. De même, le scénariste Edward Neumeier laisse son poste vacant en raison d’une grève des scénaristes et c’est à Frank Miller qu’incombe la tâche d’écrire l’histoire du film. Oui, vous avez bien entendu : Frank Miller, le célèbre auteur de comics. Après son succès fulgurent grâce à son run sur Daredevil et son graphic novel «The Dark Knight Returns», l’auteur a été contacté par le producteur Jon Davison afin d’écrire cette suite. Miller a accepté l’offre avec enthousiasme. Selon les rumeurs, il désirait faire une forte impression à Hollywood et réitérer le succès qu’il avait connu dans le monde des comics. Notre homme se met à la tâche et ne se lésine pas. Or voilà, son script est jugé trop violent, inadaptable et est en grande partie modifié. Malgré la déception, Miller décide de continuer de s’investir dans le projet et les rapports ont mentionné le fait qu’il venait tous les jours sur le plateau et qu’il désirait être informé de tout ce qui se passait. De plus, il a aussi joué un petit rôle dans le film : celui du chimiste qui travaille pour Cain et qui conçoit le Nuke.
Peter Weller et Nancy Allen reprennent leurs rôles respectifs et bien que ce film ne soit pas dirigé par Verhoeven, le ton du premier film est bel et bien là. Certes, j’admets que le scénario est bien plus bateau et manichéen, que les personnages sont bien moins traités et que le film vire parfois sur du gore et une débauche de violence inutile mais outre cela, il y a de nombreux clins d’œil au premier opus mais surtout, l’aspect satirique avec les diverses pages de publicités et journaux d’infirmations fait également son retour. Malheureusement, cela n’a pas suffi et le film rencontre un bilan très mitigé. Les recettes ne sont pas florissantes (à peine 10 millions de $) et sur le plan critique, beaucoup le jugent comme un échec. Ce semi-échec suffit à convaincre Peter Weller de s’éloigner de la franchise et d’abandonner le rôle de Robocop tandis qu’Orion Picture s’obstine à lancer un troisième film. C. Robocop 3 (1992). «C’est la panique à Detroit : l’OCP a décidé d’expulser les habitants de chez eux et de démolir la plupart des quartiers de la ville afin de construire Delta City. Un groupe d’habitants refuse d’abandonner leur foyers et se mettent à résister. Afin de les mettre hors d’état de nuire, l’OCP décide de reprogrammer Robocop et de l’envoyer chasser les rebelles. Mais le Dr Lazarus, en charge de l’entretien du Cyborg , refuse d’effacer la mémoire d’Alex Murphy tandis que ce dernier décide de protéger les habitants de Detroit.»
Orion Pictures lance donc en chantier un troisième film et la production débute peu de temps après la sortie du deuxième, sauf que la plupart de l’équipe change. La réalisation change une nouvelle fois de mains et c’est Fred Dekker qui se retrouve aux commandes du bébé. Le rôle principal, laissé vacant par Peter Weller est donné à Robert John Burke et seuls Nancy Allen, Robert DoQui, et Felton Perry reprennent leurs rôles. Frank Miller reprend son rôle de scénariste car il tenait toujours à faire forte impression à Hollywood. Or voilà, une nouvelle fois, la plupart des éléments de son script sont rejetés et Miller, amer, décide de quitter Hollywood et de retourner dans le monde des comics. Il n’y reviendra qu’en 2005 pour participer à Sin City et quant à ses scripts sur Robocop, il les laisse longtemps de côté avant de les adapter en comics… Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le film est assez mauvais et il va s’avérer être un véritable échec. Ses recettes s’élèvent à 10,6 millions de $ mais cela ne suffit pas à combler le budget de 22 millions de $. Sur le plan critique, le film est sévèrement décrié : beaucoup le qualifient de film «pop-corn» et nombreux sont ceux qui regrettent les distances prises avec le film de Verhoeven.
D’abord, Orion Pictures a souhaité que le film fasse plus grand public et ainsi, exit l’aspect satirique, sombre et violent. Plus de violence gratuite, plus de glauque et plus de sévères critiques contre le système. Les séquences avec les médias disparaissent et le seul message que l’on puisse trouver au film est une critique contre ces multinationales qui n’hésitent pas à virer les habitants de chez eux pour démolir leurs maisons mais là encore, rien n’est vraiment transcendant. Ainsi, avec ce troisième opus, les studios Orion subissent un sérieux revers et l’idée d’un autre film centré sur le protecteur de Detroit est rapidement abandonnée.
Evidemment, l’adaptation de la franchise sous la forme de série a nécessité quelques aménagements et modifications. Ainsi, la satire et la critiques (bien que toujours présente) sont bien moins fortes et la violence est moindre : Robocop ne tue quasiment plus et le sang, le gore disparaissent afin de ne pas choquer le jeune public. La série se veut familiale et ainsi, afin de toucher un plus grand nombre de téléspectateurs, de nouveaux personnages sont créés. De ce fait, Anne Lewis laisse sa place au détective Lisa Madigan qui présente la plupart des caractéristiques que le personnage du film. De nouveaux personnages tels que Gadget (une jeune ado fan de Robocop) ou encore l’intelligence artificielle Diana Powers qui contrôle Delta City et qui aide à plusieurs reprises Robocop. Si la série ne parvient pas à surpasser l’original de Paul Verhoeven, elle lui rend tout de même honneur en présentant un Robocop à la fois touchant mais aussi terriblement charismatique. Les caractéristiques du personnage sont intelligemment développées et plusieurs épisodes mettent en avant l’aspect détective du personnage, chose assez occulté dans la trilogie initiale. L’acteur Richard Eden, qui interprète le personnage, s’en sort avec les honneurs et la série mets avant tout l’accent sur l’homme, la conscience humaine qui est à l’intérieur de la carapace et de la métallique. Notons donc que la série se déroule deux à trois ans après le premier film et ainsi, pas question de se retaper les origines et quand le show débute, Robocop est déjà le protecteur de Detroit. Plusieurs épisodes s’attardent sur les difficultés que rencontre le justicier de métal à s’adapter à sa nouvelle vie, à son nouveau corps mais aussi à tourner définitivement la page de son ancienne vie. L’autre bon point, c’est le fait que l’environnement du personnage est creusé et que plusieurs autres membres de la famille Murphy s’offrent le luxe d’apparaitre. On y voit donc l’ex-épouse de Robocop, Nancy, mais aussi son fils, Jimmy, et son père et évidemment, Robocop va interagir avec eux. Ainsi, il va protéger, à plusieurs reprises, protéger son ex-femme et son fils de menaces potentielles et il va aussi collaborer à plusieurs reprises avec son père qui était un Ancien officier de police. De plus, Robocop va parfois avoir à faire à certaines figures de son passé et cela nous permet d’en apprendre bien plus sur l’homme qu’était Alex Murphy. Possédant une approche intimiste, la série ne cesse de nous présenter les doutes et interrogations du protecteur de Detroit quant à sa famille : peut-il leur révéler la vérité ? Peut-il reprendre sa vie ? A l’instar d’un fameux reboot dont nous reparlerons prochainement, la série s’offre plusieurs moments de réflexions sur la machine, l’âme humaine et la façon dont les deux peuvent coexister. B. Robocop 2001 ou Robocop : Directives Prioritaires.
En 2001, alors que la franchise semblait au point mort, les studios Fireworks Entertainment ont déclarés qu’ils souhaitaient réaliser une série de téléfilms sur le personnage. Ils ont finir par obtenir les droits et ont confiés le projet à Julian Grant qui a alors réaliser quatre téléfilms de 90 minutes intitulés «Robocop 2001» ou «Robocop : Directives Prioritaires». Les titres des téléfilms étant : - Robocop 2001 : Directives Prioritaires (Dark Justice ). - Robocop 2001 : Confrontation (Meltdown). - Robocop 2001 : Résurrection (Resurrection). - Robocop 2001 : Ultime Combat (Crash and Burn). C’est l’acteur Page Fletcher qui récupère le rôle (l’acteur Richard Eden, qui interprétait le personnage dans la série tv de 1994, avait été approché mais les négociations n’avaient pu aboutir) et l’action prend place dix ans après le premier film. On y retrouve un Robocop fatigué, dépassé et devenu obsolète. Au comportement quasi-suicidaire, il continue de protéger Detroit qui a maintenant été réaménagée par l’OCP et rebaptisé Delta City mais il doit aussi faire face à de nouvelles menaces dangereuses, au retour de son fils qui travaille à l’OCP et au retour d’une ancienne connaissance, son Ancien partenaire John Cable. Or, l’OCP, au bord de la faillite, compte aussi remplacer Robocop et pour cela, elle a dans l’esprit de créer un nouveau Cyborg et elle va chercher à utiliser John Cable…
Le pitch parait très accrocheur et il faut reconnaitre qu’il l’est. Cette télésuite s’est révélée, à mon sens, être de qualité. Le scénario tient la route et ce malgré quelques maladresses, les acteurs jouent bien leurs personnages et surtout, l’esprit du premier film est réellement capté grâce au retour à une ambiance noire et violente avec un soupçon de satire et de critique. Les grands thèmes de la trilogie et de la série sont de retour et comme eux, cette télésuite nous présente un personnage en proie au doute et aussi confronté à un nouveau problème : la vieillesse. La continuité avec la trilogie et la série est bien là. Nous le voyons tout de suite avec l’ambiance qui est reprise mais aussi avec le pitch : dix ans se sont écoulés depuis le premier film, on retrouve le fils de Murphy mais aussi l’OCP qui semble avoir enfin réussit à réaliser le projet Delta City. Malgré cela, il y a aussi plusieurs défauts : d’abord, si Fletcher se révèle être performant dans le rôle de Robocop, avouons qu’il est trop petit pour le rôle et que face aux autres personnages, Robocop se retrouve parfois être très petit alors qu’il devrait en imposer. Ensuite, la grosse critique du film a été le manque de budget dont a souffert le projet. Ainsi, certains effets spéciaux sont assez mal réalisées et certaines séquences d’actions se révèlent être des plus moyennes. Evidemment, ce manque s’en ressent fortement dans le choix des décors.
La série reprend également le ton du premier film. Moins critique et satirique (ce qui est normal car la série est avant tout destiné à un jeune public), elle n’en reste pas moins mature et sombre. Certes, les puristes remarqueront que Robocop est bien plus dynamique et rapide que dans la version d’origine, que le vieux Détroit est bien plus avancé technologiquement, que les bandits utilisent beaucoup d’armes lasers et qu’il y a beaucoup de méchants robots mais comme je l’ai dit, la série est avant tout destiné à un jeune public et à l’instar de Bruce Timm et Paul Dini pour Batman TAS, nul doute que les créateurs ont sûrement dû faire face à la censure. Malgré cela, des personnages comme Bobo Morton et Clarence Boddicker sont mentionnés à de multiples reprises et des thèmes comme le racisme, la fraternité, les préjugés, le respect de l’environnement et le terrorisme sont abordés. Evidemment, la série nous montre aussi un Robocop hanté par la peur de perdre son humanité et qui, comme dans les films, doit s’adapter à sa nouvelle vie. Quant aux designs, ils ont certes assez mal vieillis mais la série date de plus de 20 ans. Le tout reste quand même fidèle à l’original et on ne peut s’empêcher de déceler de nombreux clins d’œil dans le générique, clins d’œil que je vais vous laisser découvrir :
B. «Robocop : Alpha Commando» (1999). En 1999, une nouvelle d’animation portant sur le personnage est lancée. Elle a été créée par Edward Neumeier et Michael Miner. Elle est distribuée par Orion Télévision et la Metro-Goldwyn-Mayer animation et comprend 40 épisodes. La série a été diffusée en France sur la chaine M6 dans le cadre de l’émission M6 Kids.
La série prend place en 2030. Dans ce futur, Robocop, devenu inutile, a été désactivé depuis 5 ans et placé en hibernation afin d’être remplacé par la Division Alpha . Or, lorsqu’une dangereuse organisation criminelle, la DARC, apparait et s’avère être dangereuse, il est décidé de réactiver le Cyborg afin qu’il rejoigne la Division Alpha et les aide à combattre cette nouvelle génération de criminels. Robocop doit alors collaborer avec l’agent Nancy qui au début ne le considère que comme une simple machine dépassée et vieillot. Au fil des épisodes, les deux vont apprendre à se connaitre et vont devenir amis. Au fil des épisodes, Robocop va apprendre à s’acclimater à son nouvel environnement tandis qu’il croisera parfois d’anciennes connaissances tel que le Sergent Reed et son fils, Alex Murphy Jr.
Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins : cette série n’est pas d’excellente qualité et elle n’a pas le mérite d’être inoubliable. Si elle a pourtant été créée par les mêmes personnes qui ont officié sur le premier film, elle s’avère malheureusement être en rupture avec l’esprit du chef d’œuvre de Paul Verhoeven. D’abord, l’aspect grand public s’en ressent fortement et la série est bien moins mature et bien moins sombre que le film d’origine ou même la série animée de 1988. Il n’y a plus de réel développement des personnages ni aucun grands thèmes derrière les épisodes. Robocop se retrouve ainsi affublé de nombreux gadgets tel que des patins à roulettes, des parachutes, des bras télescopiques, des bras perceuses et j’en passe. Il y a plusieurs erreurs de continuité et des incohérences avec le premier film et ainsi, le fils de Robocop a toujours 10 ans et sa famille a changé de nom car l’identité de Robocop avait été rendue publique. Pourtant, faire intervenir Robocop dans le futur était une bonne idée et de même, les scénaristes ont aussi voulu le faire interagir avec sa femme et son fils. Malgré tout, cela ne sera jamais développé et on a au final le droit à une banale série pour jeunes enfants comme le prouve cet extrait ci-dessous :
La Maison des Idées, Marvel, sera le premier éditeur à utiliser Robocop comme personnage de comics. L’éditeur livrera d’abord des adaptations comics des deux premiers films avant de se lancer dans une série centrée sur le personnage et en continuité des longs métrages (ainsi, il n’y a aucuns liens avec l’univers Marvel et ceux qui espéraient y voir un petit duel entre Robocop et Iron-Man ou bien Robocop et Wolverine risqueront d’être déçus). La série débute en Mai 1990 et se termine en Janvier 1992. Elle durera 23 numéros et ce sont le scénariste Alan Grant et le dessinateur Lee Sullivan qui se chargent du titre. La série prend place entre le deuxième et le troisième film et est évidemment centrée sur le personnage qui tente tant bien que mal de s’adapter à sa nouvelle vie et de garder un semblant d’humanité. Au cours de la série, il fera face à de nombreux criminels et menaces en tout genre et aura aussi la lourde tâche de retrouver sa famille. Le bilan des 23 numéros est assez mitigé. Si le tout reste bien exécuté et correctement écrit (Alan Grant s’en sort avec les honneurs), les fans déplorent les nombreuses libertés prises avec le support d’origine. Ainsi, dans les comics, il y a beaucoup de robots, beaucoup de technologie et l’aspect de Détroit se rapproche de celui de la série animée de 1988. B. Robocop chez les indés : bonjour Dark Horse. En 1992, les droits de Robocop reviennent à un éditeur indépendant : Dark Horse. L’éditeur publiera de nombreuses histoires sur le personnage (notamment une adaptation comics du troisième film) mais la plus célèbre d’entre elles reste «Robocop Versus The Terminator». Le scénario de «Robocop Versus The Terminator» revient alors à Frank Miller, connu à l’époque pour avoir été impliqué dans la production du second film, tandis que l’artiste Walter Simonson se charge des dessins. La mini-série dure de Mai à Aout 1992 et compte quatre numéros. Le pitch : dans le futur, en 2029, la résistance rebelle, menée par John Connors, découvre que la technologie de Robocop a rendu possible la création de Skynet. Connors décide alors d’envoyer l’un de ses hommes afin de tuer le Cyborg et empêcher la naissance de Skynet puis l’avènement des machines. Or, au même moment, Skynet découvre le plan des rebelles et décide lui aussi d’envoyer trois Terminator dans le passé et ce afin de protéger le Cyborg .
Si le pitch peut paraitre simpliste, il n’en est rien. Miller réaliste ici une bonne performance et nous offre un bon comics où il s’amuse subtilement à mélanger deux univers et deux franchises. Pourtant, le tout marche bien et l’auteur en profite même pour reprendre certaines de ses idées qu’il avait développé pour ses scénarios dans Robocop 2 et 3 notamment en ce qui concerne le cerveau et la conscience de Robocop. Le personnage est traité d’une nouvelle manière mais le tout reste tout de même fidèle à l’esprit d’origine et l’aspect de la coexistence entre l’homme et la machine est ici très bien repris. Notons qu’un jeu vidéo basé sur cette mini-série a été développé. Il est sorti en 1993 et fut jouable sur les consoles Sega, Game-Boy, NES et Méga-drive.
C. Place à Avatar Press et Frank Miller. Près d'une décennie plus tard, les droits du personnage reviennent à un autre éditeur indépendant : Avatar Press. L’éditeur va alors se lancer à la recherche d’artistes et de scénaristes afin de lancer une nouvelle série sur le personnage et manifeste rapidement le désir d’utiliser les scénarios qu’avec conçu Miller pour les films Robocop 2 et 3 (ne me dites pas que vous avez déjà oublié…) et prend rapidement contact avec l’auteur. Frank Miller se montre enthousiaste à l’idée du projet et savoure l’idée que son histoire puisse finalement être dévoilée au public et ce sans aucune censure. Le projet est donc lancée mais si Miller supervise les opérations, il n’est ni aux dessins ni à l’écriture (selon les rumeurs, ces deux postes lui auraient été interdits et l’éditeur le voulait uniquement en superviseur). C’est à Steve Grant, un ami de longue date de Miller, que revient le scénario tandis que l’artiste Juan Jose s’occupe des dessins. Que les fans de Miller se rassurent : ce dernier s’est tout de même chargé des couvertures…
La série est composée de neuf numéros et a duré d’Aout 2003 à Février 2004. Notons également que deux One Shot ont été publiés : «Killing Machine» et «Wild Child». Dans cette série, Alex Murphy continue encore et toujours de protéger le Vieux Détroit mais son passé le hante toujours. Avec l’aide d’Anne Lewis, il doit faire face à un nouveau genre de criminels, bien plus violents et dangereux, mais aussi à la société qui l’a créée : l’OCP. Cette dernière le juge obsolète et désire désormais le remplacer.
Evidemment, le pitch fait beaucoup penser au second film dont Miller s’est chargé de l’écriture mais il est en total rupture avec les deux derniers opus de la trilogie. De même, sur le plan critique, le bilan est là aussi plus mitigé. D. Robocop aux mains de Dynamite Entertainment. Par la suite, c’est l’éditeur Dynamite Entertainment qui reprend en main la franchise. Cela n’a rien d’étonnant quand l’on sait que l’éditeur possède les droits de nombreux personnages qui ont connus une carrière télévisée… Citons ainsi le Green Hornet, l’Homme qui valait trois milliards, Zorro, The Lone Ranger, Xena la Guerrière, Sherlock Holmes… En 2010, Dynamique Entertainment lance une nouvelle série sur le personnage. Elle est gérée par Rob Williams et l’artiste Fabiano Neves. Plusieurs arcs sont déjà parus notamment «Révolution», «Road Trip». La qualité fut au rendez-vous et la série s’est avéré fidèle au support d’origine même si elle a fait l’impasse sur les deux derniers films de la trilogie.
En 2011, l’éditeur lance également une suite au comics «Robocop Versus The Terminator». Intitulée «Terminator/Robocop : Kill Human», la série, gérée par Rob Williams, suit Robocop qui voyage dans le temps afin d’aider Sarah et John Connor à mettre hors d’état de nuire Skynet. Il remonte alors le temps et va devoir aider la famille Connors à faire face au T-1000… Actuellement, aucun projet n’a semble-t-il été annoncé mais avec le reboot qui arrive, on se doute que le policier Cyborg refera prochainement parler de lui.
Le projet reprend, les premiers éléments du scénario apparaissent et surtout, les premiers noms du casting sont révélés. Ainsi, on a : - Joel Kinnaman qui obtient le rôle principal d’Alex Murphy/Robocop. - Gary Oldman : le Dr Robert Norton, le scientifique qui créer RoboCop. - Michael Keaton : Raymond Sellars, le PDG de l’OmniCorp mais surtout le vilain du film. Notons qu’à la base, c’est Hugh Laurie (oui, c’est le Dr House) qui aurait dû interpréter le personnage mais il a été obligé d’abandonner le rôle à cause de problèmes de planning. - Samuel L. Jackson : Pat Novak, un magnat des médias. - Jay Baruchel : Pape, le directeur des services marketing de l’Omnicorp. - Abbie Cornish : Ellen Murphy, l’épouse d'Alex Murphy. - Jackie Earle Haley : Maddox, un tacticien militaire qui a formé Robocop. - Marianne Jean-Baptiste : Karen Dean, le chef de la police de Detroit. - Michael Kenneth Williams : Jack Lewis, l’ancien partenaire d'Alex Murphy. - Douglas Urbanski qui interprétera le Maire de Detroit. Côté scénario, Padilha avoue faire un film portant avant tout sur l’homme et non sur la machine de combat qu’est Robocop. Le Brésilien veut en effet centrer son film sur la transformation d’Alex Murphy en Robocop et ainsi voir comment on peut transformer un homme en un Cyborg et comment on peut programmer son cerveau. Le réalisateur se penchera ainsi avant tout sur la création du personnage et il va fortement mettre l’accent sur la manière dont la technologie et la robotique peuvent coexister avec la conscience et l’âme humaine. Peu de temps après, les premiers éléments de synopsis sont tombés et nous avons ainsi appris que le film se déroulera en 2028 et l’OCP est ici remplacé par l’OmniCorp. Comme dans la version originale, ce conglomérat est à la pointe de la robotique et de la technologie. Leurs créations permettent aux Etats-Unis de gagner des guerres et l’OmniCorp aimerait passer au stade suivant et implanter ses drones à l’intérieur du pays, dans la plupart des grandes villes notamment Detroit qui est sévèrement touché par la criminalité et la corruption. Ils veulent alors créer un nouveau type de robot, de Cyborg . A Detroit, Alex Murphy, un père de famille aimant et bon flic, essaye tant bien que mal de faire respecter l’ordre mais lorsqu’il est grièvement blessé dans l’exercice de ses fonctions, l’OmniCorp décide de l’utiliser afin de créer un tout nouveau modèle de Cyborg . Transformé en un implacable flic de métal, Alex Murphy revient à Detroit sous le nom de Robocop afin de faire régner l’ordre. Mais il est aussi confronté à des questions qu’un homme ordinaire n’a jamais eues auparavant… Si le synopsis et les diverses intentions du Brésilien restent vagues, il faut tout de même avouer qu’elles rassurent. Le matériel d’origine semble être respecté et il semblerait que l’ambiance noire, malsaine et critique du chef d’œuvre de Verhoeven puisse être retrouvée. L’approche, à la fois intimiste et très personnel, ne peut que rassurer et promettre de grands moments de frissons et d’émotions. Tout allait bien jusqu’à ce que les premiers concepts arts, images du tournage et possibles informations sur le film filtrent sur la toile. Le tournage a en effet débuté depuis le 24 Septembre 2012 (soit à peine moins d’un mois) et évidemment, les premières images ont été dévoilées sur internet. On y voit alors l’aspect qu’arborait Robocop dans le film :
Si cela vous fait peur, attendez de voir les premiers concepts arts du film :
Ouh que c’est moche ! Ouh que cela fait peur ! Alors de un, on dirait que Robocop a piqué le costume de Batman qu’a endossé Christian Bale dans «The Dark Knight» et «The Dark Knight Rises». Quant aux concepts arts, ils n’inaugurent rien de bon eux aussi car personnellement, en les voyants, j’ai cru y voir la promotion du prochain Iron-Man ou même du prochain Transformers. Batman, Iron-Man, Transformers, si ce sont toutes de bonnes franchises (bon OK sauf la dernière héhé) mais avouons qu’on est bien loin de Robocop. Là où dans le premier film, on arrivait à vue d’œil à déceler de l’humain à travers la machine, ici, on ne voit rien d’autre qu’une sorte de machine à tuer high-tech. Et parlons de la couleur : le bleu a toujours été la couleur symbolique de Robocop. Ici, on nous sort un robot tout noir et à mon sens, là où le bleu donnait encore un peu plus de profondeur au personnage, le noir lui enlève définitivement tout son âme et son humanité. Mais ce n’est pas tout : le pire était encore à venir puisque plusieurs éléments de l’histoire nous ont été révélés par le site HitFix. Celui-ci aurait eu accès à de nombreuses parties du script qu’il juge dès lors comme intéressant à certains moment mais dans l’ensemble assez mauvais. Bon, allons-y et rentrons dans les détails. Je précise avant tout que tout ce qui va suivre est à prendre avec des pincettes car rien n’a été confirmé mais qu’aussi, cela peut s’avérer être de possibles spoilers. D’abord, Robocop serait en grande partie construit en Chine et il connaitrait quatre versions. Le Robocop 1.0 serait une version high-tech de la combinaison des années 80 et d’ailleurs, des criminels se moqueraient de son apparence. Le Robocop 2.0 et Robocop 3.0 seraient des améliorations qui mèneraient à la version finale du Cyborg . Peu après, Robocop serait alors envoyé en Irak afin de combattre des terroristes et des kamikazes aux ordres d’Al-Qaïda et de voir comment le Cyborg se débrouille. Par la suite, il est renvoyé à Détroit pour y faire régner l’ordre et il subit encore quelques modifications pour arriver à la version Robocop 4.0. Et là, c’est la débandade puisque Robocop peut, tel un Transformers, activer un mode spécial et se transformer en un puissant robot de combat. Avouons que là, cela fait vraiment peur et que on risque vite de se retrouver dans un blockbuster rempli d’actions et de méchants robots sans aucune saveur ni psychologie. J’ai vraiment peur que le film tombe dans le nationalisme et le patriotisme exacerbé et qu’on y voit le gentil robot américain combattre les méchants terroristes musulman en Irak et qu’on perde tout l’aspect satirique et critique de l’original pour tomber dans un simple film d’action sans saveur. Certes, Padilha avait plusieurs idées alléchantes pour le film mais quand on sait que neuf de ses propositions ont été rejetés, on ne peut que s’inquiéter et avouons que ce ne serait pas la première fois qu’une réalisateur foire son film à cause de la pression des studios. Après, laissons tout de même la part au doute car dans cette rubrique, j’ai souvent décrié certains films («Thor» et «X-Men : First Class» en tête) qui se sont révélés être de très bon films donc peut-être que le projet de Padilha se révèlera être un bon film. De même, en ce qui concerne la guerre en Irak, peut-être que Padhila va se montrer critique à l’égard du conflit et tenter de donner un message dans son film qui sait. Après, à mon sens, ce qui a fait le succès de Robocop c’est la multiplicité des thèmes qu’il abordait et l’extrême complexité du message que voulait faire passer le film. Il y avait un véritable fond malgré l’apparence d’un scénario simpliste et j’espère que Padilha reprendra la même formule et ainsi offrir non pas un simple film d’action mais un long métrage émouvant, renversant mais aussi philosophique et réfléchit.
Robocop a donc été l’une de ses franchises à succès qui aura marqué la fin du XX° siècle et qui aura été transposé sur la plupart des supports : films, séries, comics et j’en passe. Désormais, c’est au Brésilien José Padilha qu’incombe le défi de faire revenir le Cyborg qui avouons-le a connu quelques déconvenues au cinéma après le mitigé Robocop 3. Le jeune réalisateur réussira-t-il son défi ? Pour beaucoup (moi notamment), cela semble bien mal parti mais nous aurons la réponse lors de sa sortie en salle en Aout 2013. Et voilà, c’est fini pour aujourd’hui. J’espère que cette nouvelle approche vous aura plu et j’attends avec impatience vos retours et vos suggestions. Allez, à la prochaine pour un numéro anniversaire puisque nous arrivons déjà au vingt-cinquième…
Le prochain film n'aurait jamais du s'appeler Robocop, Mais Cyborgcop ! :^D
mmat1986 a écrit:C'est quelque chose de récurrent, au stade du trailer, les films n'ont pas de compositions encore finie, du coup ils utilisent des thémes d'autres films. C'est pour ça par exemple que le trailer de Man Of Steel utilise la musique de La Ligne Rouge et que le teaser utilise celle du SDA ^^
le détail marrant c'est quand même que le trailer de Robocop 1 est présenté avec le thème du premier Terminator en fond sonore, je n'ai jamais compris pourquoi par contre
tres bon ddale et ses vrai que robocop ses un classique moi je l'adore ses du a son costume et les bruit de pas qui fait tout qui la rendu mythique j'ai adorée les films et la série j'aime bien et aussi robocop 2000 il s'en on bien tirée mais j'ai jamais eue l'honneur de voir la série animé j'aimerai tant et les comics je savais pas que sa exister sauf robocop vs terminator .et pour le prochain film je savais pour les infos excepté le synopsis et je trouve super triste j'ai l'impression qui oublie comment c’était les anciens film j'aurais bien aimée qu'il garde son ancien costume et qu'on reste dans la fraîcheur de l'ancien film
Merci pour toutes ces infos. Je partage la plupart de tes analyses. Les failles du Robocop qui sont ses souvenirs hérités de sa vie d'ex-humain (le traumatisme de se rapeller qu'il se fait tuer, et l'amour de ses proches)étaient en effet inteéssants dans le premier volet (même si tu vas un peu loin quand tu parle de philosophie. "Ghost in the shell" est allé plus loin). Le côté outrancier était aussi un régal (les fausses pubs, et aussi le passage ou le ED 209 est présenté au conseil d'administration et qu'il flingue salement un des actionnaires car son détecteur de bruit est mal reglé. Un peu moins réussi pour les personnages de bandits qui sont tous des sociopathes qui ricanent et sautillent pour rien : genre scène de la tentative de viol). J'ai donc, en effet franchement peur du résultat du reboot. C'est en fait un problème plus large à mon sens (expression dont tu as un peu abusé sur la fin de ta note. Robocop avait ce côté "film de série B" qui en faisait son charme (un peu comme Assault de Carpenter)). en passant par les grands studios, exit tout le côté subversif et renfort à l'artillerie lourde de bons gros effets spéciaux pour le public de moins de 15 ans. Je dirais un peu comme Juliencroquette que s'il avait gardé son ancien costume pas trop manaoeuvrable, on aurait pu jouer là dessus pour le traiter comme un Robot-rebut l'envoyer à la casse et le remplacer par un plus fort (tout en effet spéciaux numérique) mais la force du Robocop étant son humanité, ils auraient du le faire revenir...
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