Bien le bonsoir amis du soir, c’est désormais l’heure du plus chaud de tous les shows, celui qui vous fait saliver, celui qui vous fait transpirer, celui qui vous fait vibrer : le réclamé, l’adulé Du Dessin A L’Ecraaannnnnnnnn. La chronique du jour va être quelque peu spéciale puisqu’elle célèbre le 25eme numéro de la rubrique. Et oui, nous en sommes déjà à 25 numéros et surtout plus de deux ans et de bons et loyaux services. Certes, je n’inclus pas les multiples numéros hors-séries dedans mais le résultat est tout de même-là. Je tiens d’abord à vous remercier de votre fidélité et de votre soutient. Evidemment, pour les futurs numéros, je suis ouvert à toutes suggestions quant au choix des sujets. De même, n’hésitez jamais donner votre avis (qu’il soit bon ou mauvais) sur cette rubrique et les différents thèmes traités… Numéro spécial anniversaire donc et de ce fait, un thème quelque peu particulier puisqu’ici, il ne sera pas question de revenir sur telle ou telle adaptation passée ou future mais plus de se pencher sur un vaste sujet de réflexion : «Qu’est-ce qu’une bonne adaptation de comics au cinéma ?» Êtes-vous prêt ? Alors embarquement immédiat et comme le disait le Joker : «accroche-toi à ton chapeau et tes bijoux de familles, ça va déménager !»
Quel sujet épineux ! En effet, il est très difficile de répondre à cette question tant les réponses sont variées et les critères différents. Si certains restent encore vagues et évasifs quant à leurs critères de sélections, certains n’admettent pas les différences avec les comics et exigent une fidélité de 100% à leur égard. Ainsi, certains grands films de super-héros tel que «The Dark Knight», «The Dark Knight Rises» ou encore «Wanted» sont jugés comme étant de mauvaises adaptation comics du fait des différences prises et ce malgré le fait qu’ils soient de bons films alors qu’à contrario, des films comme «Thor» ou «The Avengers» sont pointés du doigts et ce malgré la fidélité au support d’origine car beaucoup les jugent comme des films simplistes bien loin de la réalité et de la complexité des comics et des grands films du cinéma. De ce fait, aucun film n’a encore véritablement fait l’unanimité et tous ne cessent de diviser. Cette éternelle question semble être sans fin et personne n’a encore pu trouver ce qui semble être la formule miracle. Dans cette chronique, je vais vous livrer mes principaux critères d’appréciation et de sélections et ce qui pourrait être «la bonne formule». Attention, mon avis n’engage que moi et ne représente en aucun cas l’avis du staff. Enfin, je ne livre pas ici une formule miracle et j’ai essayé de retenir les grands critères de sélection qui sont pour moi ceux qui j’utilise pour juger une adaptation de comics et de ce fait, ils peuvent sûrement être discutable et je vous encourage à faire exploser les commentaires ! Après tout, comme le disait Leto : «on vous attend, il y a de la place !».
Personnellement, je ne suis pas des plus sévères sur ce critère et j’accepte les différences tant qu’elles sont logiques et qu’elles ne contredisent pas l’esprit original du comics-books en question. Ainsi, les films comme «X-Men : First Class», la trilogie Batman de Nolan ou encore «The Amazing Spider-Man » ne m’ont pas déplut. D’abord, ce sont tous d’excellents films à proprement parlé et ils sont menés d’une main de maître (nous reparlerons de cet aspect plus tard) et en ce qui concerne les différences avec les comics, bah certes elles sont présentes mais l’esprit des comics est à chaque fois capté à mon sens et c’est ce qui importe le plus selon moi. Dans «X-Men : First Class», nous retrouvons parfaitement les thèmes de la peur, de la haine, des jeunes qui tentent de trouver leurs places dans le monde mais surtout, l’histoire et la relation entre Xavier et Magneto est exactement bien saisit. Dans la trilogie Batman de Christopher Nolan, nous retrouvons un justicier noir, allant souvent au-delà de la morale et menant une impitoyable guerre privée contre le crime. Dans «The Amazing Spider-Man », le film est plus sombre qu’à l’accoutumée et s’inspire donc directement des heures les plus noires du héros. Malgré tout, comme les comics, le film tourne tout le long autour de la notion de responsabilité et ce même si cela est parfois mal expliqué. De ce fait, je ne pense pas qu’un bon film de super-héros, qu’une bonne adaptation de comics doit être forcément une retranscription et je lui préfère donc le terme adaptation. Il s’agit d’adapter quelque-chose mais aussi de se l’approprier et il est à mon sens normal qu’un réalisateur l’adapte à ses besoins, y ajoute sa patte et sa marque pour lui donner plus de consistance et plus de signification. Mais comme je l’ai dit plus haut, les différences doivent êtres acceptables. Ainsi, plusieurs films tels que «Elektra», «X-Men 3 : l’Affrontement Final» ou encore le tristement célèbre «X-Men Origins : Wolverine» ont été sévèrement démolis par la critique du fait de leur éloignement par rapport au support d’origine. D’abord, ces trois films prêchent dans l’excès et font intervenir un maximum de personnage sans aucuns liens logiques qui ne servent qu’à justifier un scénario proche du pitoyable. Le caractère des personnages est généralement très peu saisi et surtout, l’esprit du comics est aussi relativement absent. Les différences ne servent pratiquement à rien et ne font avancer l’histoire. Elles traduisent juste le manque d’inspiration et de connaissances du support d’origine. «X-Men Origins : Wolverine» se révèle être un simple film d’action où nous ne retrouvons rien du Wolverine torturé et bestial des comics. La fin elle-même ainsi que le traitement des personnages (notamment Deadpool et le principal intéressé) est en contradiction totale avec le support d’origine d’où est tiré le personnage.
Adaptation donc et ce avec une large mesure puisqu’il faut retrouver l’esprit et les grands éléments du support d’origine. C’est à mon sens le critère premier à respecter pour une adaptation comics qui se respecte. Mais plus que cela, il y a un esprit, une magie à retrouver et le film qui a le plus réussit à capter cela est à mon sens «The Avengers». Dans son film, Joss Whedon pose à la fois sa patte et adapte les héros pour les besoins de son film mais le tout reste très fidèle aux comics et à la mythologie de l’univers Marvel. Si «The Avengers» a si bien marché, c’est parce qu’il s’est révélé comme étant le film de super-héros ultime. Ultime de par les personnages et les moyens qu’il a mis en place mais aussi car le film est une véritable ode à la mythologie Marvelienne. Alors certes, beaucoup diront que le scénario est simpliste mais sur le point de la fidélité, il est incontestable que ce film surclasse tout ce qui a été fait jusqu’à présent. Plus qu’un film grand public, Joss Whedon livre ici un long métrage spécialement dédié aux fans et aux amoureux de cette univers. La magie est là que ce soit dans l’histoire ou chez les personnages. Prenons un dernier exemple, « X-Men : First Class» : ce dernier a choqué les puristes du fait du non-respect des comics : en effet, plusieurs mutants apparaissaient avant les autres et certains situations passaient pour des hérésies par rapport aux comics mais comme pour «The Avengers», l’esprit initial du comics-books est saisit : les personnages sont traités à la perfection (hormis les plus secondaires je vous l’accorde) et les grands thèmes de la franchises sont bels et bien là. Les concepteurs du film ont donc utilisés des pirouettes et adapter le comics pour leurs besoins et la cohérence de leurs films et de leur saga et le tout devient entièrement logique (je ne reviens pas sur les contradictions entre les différents films) et se tient correctement.
Personnellement, je ne pense pas que cela est nécessaire car toutes les franchises de super-héros ne sont pas sombres ni noires. Certes, il faut bien avouer que cet aspect rend le tout bien plus sérieux et plus adulte mais je ne pense pas qu’il soit absolument nécessaire pour la réussite du film. Cet aspect doit être à mon sens adapté à la franchise, au comics et au héros porté à l’écran et attention à ne pas confondre sérieux, réalisme et sombre. Un film de super-héros peut tout à fait être sérieux et crédible sans pour autant être sombre et actuellement, le public mais aussi la production a tendance à mélanger ces deux notions. Ainsi, le premier Iron-Man mélange habilement la plupart de ces éléments : il reste assez noir sur certains aspects tout en étant crédible et en présentant une bonne dose d’humour. Pour le reste des films des studios Marvel (l’après Iron-Man 2), exit les films sombres et noirs mais cela n’empêche pas d’avoir à faire à des histoires, des thèmes et des héros sérieux et ce avec une bonne dose d’humour comme cela s’est notamment vu avec «Thor» qui était centré sur le thème des relations familiales. De ce fait, un film sérieux n’est pas obligatoirement sombre et peut tout de même comporter des passages humoristiques. L’humour, oui nous y voilà ! L’humour est à mon sens là aussi nécessaire pour qu’une adaptation de comics soit réussie. L’humour permet de capter un plus large public et deux trois blagues et situations humoristiques par ci et là permettent de mieux digérer un long métrage. Tous les films de comics contiennent de l’humour et il faut avouer que cela leur permette de mieux passer auprès du grand public. L’humour peut également s’intégrer dans un film sombre s’il est bien dosé et cela s’est vu récemment dans «The Dark Knight» et «The Dark Knight Rises» où il était présent à travers certaines situations ou certaines répliques bien amenées (notamment celles d’Alfred). Or, comme toutes les bonnes choses, il ne faut pas en abuser et ainsi, je ne citerai que l’exemple d’Iron-Man 2 qui présentait une véritable débauche d’humour mais à la longue, cela en devenait lassant et nuisait fortement à la qualité de l’histoire et au traitement des personnages.
Enfin, dernier point de la réalisation : la Bande Originale du film. Je suis ici grand public et je ne milite ni pour un thème épique, un thème rock ou metalleux mais juste pour un thème percutant. Percutant dans le sens où il doit être adapté à la franchise, au comics porté à l’écran, percutant dans le sens où il doit toucher le spectateur et surtout, percutant car il doit être facilement reconnaissable et identifiable. Ce qui a fait le succès des thèmes des films Batman (Elfmann et Zimmer), X-Men ou encore Spider-Man , c’est le fait qu’ils aient tout de suite été identifiés et reconnus comme le thème officiel de ces héros. Il faut un thème récurrent, qui sorte du lot et qui soit identifié comme le thème officiel du film et du héros qu’il adapte. B. Les acteurs. Evidemment, pour les acteurs, c’est la même chose : les inconnus ne gênent pas forcément car ils peuvent se révéler être de véritables talents or il faut des personnes compétentes et ayant avant tout le physique de l’emploi. Ainsi, pour incarner Bruce Wayne , il faut un acteur pouvant entrer dans le rôle et c’est la même chose pour Mary-Jane ou encore Spider-Man . Des acteurs ont laissé leurs marques sur des personnages (Stewart en Xavier, Ledger en Joker , Bale en Batman , Jackman en Wolvie…) car ils étaient juste parfaits dans leurs rôles tant au niveau du physique que de l’interprétation. Il faut donc un acteur motivé, qui connaisse un tant soit peu le rôle et qui s’émerge dedans, qui ne fasse qu’un avec le personnage afin de pouvoir en capter l’essence et de le retranscrire à l’écran, lui donner vie et non pas seulement l’interpréter. Ces dernières années, un débat a fait surface : celui des acteurs de couleurs qui jouaient des personnages blancs (ou bien l’inverse). J’avoue que je ne sais pas vraiment quoi penser de cette polémique mais ici on retombe dans le débat de l’adaptation et de la différence aux comics. Il faut un juste milieu et veiller à ne pas prendre des acteurs de couleurs pour une question de quotas mais les choisir pour leurs talents et pour voir si ils arriveraient à capter l’essence du personnage. Malgré cela, je ne suis pas pour que ce procédé devienne automatique car je trouve que la distance prise avec le comics est alors trop large. Certes, c’est triste à dire et il n’y a rien de racisme là-dedans mais je pense qu’il faut tout de même garder un minimum de cohérence avec le support d’origine et pour prendre le problème à l’envers, c’est comme-ci au cinéma, un acteur blanc interprétait un personnage comme John Stewart , la Panthère Noire ou encore Luke Cage … Cela ne serait pas logique ! Malgré cela, je ne nie pas que l’acteur qui a joué Heimdall dans Thor a fait de l’excellent boulot et que Fissburne devrait être un très bon Perry White dans le prochain Superman et c’est pour cela que je dis que cet aspect de la chose est très dur à évaluer car souvent ces acteurs permettent de donner un nouvel angle d’approche sur le personnage et offrent un excellent jeu d’acteur.
Personnellement, je pense que ces changements peuvent être acceptables tant qu’ils concernent des personnages plus secondaires et méconnus car cela permet généralement de leur donner un certains spot et de livrer une approche différente et innovante de ce qui a été fait tout en gardant l’idée d’origine et ce qui définit le personnage. C. Le scénario : la formule du simple et efficace est-elle acceptable ? Dernier critère enfin : le scénario qui est à la base de tous les films. C’est souvent ce qui pose le plus problème dans les films de super-héros et adaptations de comics puisque souvent, les critiques leur reproche une histoire trop simple et un traitement des personnages trop stéréotypé. Or comme l’a si bien montré Joss Whedon avec «The Avengers», la base même d’un film de comics est avant tout de réjouir les amateurs et les fans du genre et d’offrir un cocktail d’action servi par une histoire simple, efficace et sans prise de tête, illustrant alors toute la magie des comics. Certes, Nolan a montré avec sa trilogie que l’on pouvait tout à fait réaliser un film qui soit bien plus qu’un simple film de super-héros avec un scénario des plus élaboré et des plus construit et oscillant vers d’autres thématiques, d’autres catégories de films. Après, le public visé et les intentions n’étaient ici pas du tout les mêmes et pour l’éternel débat entre ces deux films, je vous renvoie à ce numéro. Personnellement, je suis plus à militer pour un scénario construit, creusé et élaboré mais si ce dernier reste simple, je ne crierai pas au scandale surtout si il est efficace. Il n’y a pas que l’histoire à prendre en compte à mon sens mais aussi la manière dont les personnages et l’environnement du héros sont traités. A mon sens, le scénario est composé de ces trois donnés et ce qui importe avant tout, ce n’est pas le degré de complexité de l’histoire qui importe mais son efficacité et à la manière dont elle touche le spectateur. Personnellement, je juge un bon film selon la manière dont il me touche, dont il m’émut et sur la manière dont il fait appel à mes sentiments et une histoire simple peut très bien le faire. «Thor», malgré son scénario un peu bateau, m’a profondément touché de par sa BO mais aussi son histoire touchante mettant en scène les relations entre deux frères et aussi entre un fils et son père. Enfin, une histoire compliquée peut souvent se révéler très prise de tête et même, pardonnez-moi l’expression, «casse-gueule». A mon humble avis, outre le fait qu’elle doit être efficace et touchante, l’histoire doit aussi être en adéquation avec l’univers, la franchise qu’elle veut adapter. Après, il est vrai que les histoires les plus linéaires ne sont pas ce qui se fait de mieux mais si à côté, le traitement des personnages et les dialogues suivent alors cela n’est pas trop préjudiciable. Le traitement des personnages, nous-y voilà ! Personnellement, je classe cette partie dans le scénario (qui est donc composé de l’histoire et du traitement des personnages) car les deux restent indissociables selon moi. Même si l’histoire se veut assez basique, il faut absolument que les personnages soient bien traités. Ce sont les personnages qui, en plus de l’histoire, touchent le spectateur et souvent celui-ci aime s’identifier à eux. Whedon avait, à mon sens, parfaitement réussit cela dans «The Avengers» tandis que Nolan avait aussi intégré cet aspect de la chose dans son scénario, le rendant encore plus élaboré et intéressant. A mon avis, la donne qui marche actuellement et que je soutiens est de se concentrer autant sur l’homme que les héros tout en en n’oubliant pas ses alliés et ses ennemis. Lorsqu’un comics est adapté au cinéma, ce n’est pas seulement le héros qui est porté à l’écran mais également tout son entourage. Ainsi, il ne suffit pas de faire un film avec un gugus masqué qui cogne à tour de bras mais plus d’explorer l’homme derrière le masque et de voir ce qui le motive réellement, d’étudier ses peurs et ses doutes tout en se penchant sur les relations qu’il entretient avec ses alliés et ses ennemis. Quant aux vilains, comme nous le disons si bien : un bon héros n’est rien sans un grand vilain et tous les classiques du cinéma (que ce soit des adaptations de comics ou non) sont de très bons films notamment grâce au vilain qui est dedans. Il faut donc un vilain charismatique, aussi bien traité que le héros, et interprété par un acteur digne de ce nous pour que cet aspect-là de la chose soit réussi et qu’il amène alors un gros plus au film en question. Pour en conclure avec cet aspect, je terminerai pas dire que l’adaptation en question ne doit pas seulement se concentrer sur le héros mais sur son environnement. J’aime la notion d’environnement car elle traduit à mon sens tout ce que j’ai dit jusqu’à présent sur ce critère. Il s’agit d’adapter l’entourage du héros, son paysage, ses lieux et le contexte dans lequel il intervient et ce quitte à laisser le héros parfois de côté et à le relayer au second plan (comme Nolan et Burton l’ont si bien fait avec Batman ).
Un très bon travail de recherche, mais une solide relecture de l'orthographe est à faire, si je peux me permettre (je peux me mettre à disposition si ça vous intéresse, en plus ça m'entraîne -prof en devenir^^-). Je suis globalement d'accord, et j'ajoute qu'une histoire en apparence simple peut au final ouvrir à des réflexions profondes (la propagande dénoncée humoristiquement dans Captain America, beaucoup de thématiques d'Avengers, sans parler des Batman de Nolan...). Le tout est de ne pas surcharger (trop simple comme Green Lantern ou trop psycho comme le premier Hulk). En dehors de ça, je me passionne pour le mythe du super-héros en général, et je déplore qu'on s'intéresse très peu à des personnages comme Hancock (plus profond qu'on le croit) et surtout Cole McGrath, le héros(?) de la saga InFamous. En tout cas, même si c'était long à lire, c'était très bien et surtout construit (j'avais peur que ça parte dans tous les sens). Merci!
Bon travail mec ! j'ai pris beaucoup de plaisir a lire cette chronique !
Bah j'ai beaucoup aimé Avengers et même si il m'arrive souvent de détracter Marvel, je reste un grand amoureux de certains aspects de cet univers. Sinon merci pour vos comms, ca fait plaisir surtout que j'ai eu vraiment du mal à bien ordonner mes idées (à vrai dire, je n'en suis même pas satisfait à 100% mais cela, c'est mon côté perfectionniste qui ressort^^). Sinon, je me suis mouillé en donnant mes top et flop et vous ? c'est quoi alors votre classement ?
Dossier intéressant, complet et rondement mené, même si je suis pas toujours d'accord avec les avis exposé. Déjà commencer l'introduction de tout ça, en mettant TDKR dans les grands films m'a un peu refroidi^^ Étonné que tu ne cite pas Avengers comme contre exemple dans la rubrique "film sombre", c'est quand même le film de super héros qui a eu le plus de succès et il est pas franchement sombre. Pour moi le point important dans une adaptation c'est d'arriver à transcrire à l'écran l'esprit de l'oeuvre originale (l'univers, les persos...), c'est d'ailleurs pour moi le problème de TDKR (les personnages pourraient être changés par des créations originales et le film serait identique, en particulier avec Bane). Du coup je fais mon Top/Flop, en sachant que c'est compliqué d'avoir les idées claires quand on a pas vu certains films depuis longtemps! =>Top 5 - Avengers: c'est le rêve devenu réalité, ce film a été pour moi un véritable émerveillement accessible à tous! En plus de cela un travail de réalisation tout a fait remarquable de la part de Whedon, et de très très bons dialogues. - Hellboy II: ce film me fascine, l'univers graphique est juste incroyable. Une ambiance étrange plane sur ce film, des scènes cultes pour moi et un humour très particulier; Et pourtant je n'ai pas aimé le premier Hellboy! - Spider-man II: le seul film de super héros appartenant à la première vague de renaissance du genre dans les années 2000 que j'affectionne. Un méchant tout simplement splendide grâce à Alfred Molina, un univers bien développé avec la présence de Connors par exemple. Et Raimi évite d'aller trop dans le romantique et le patriotisme à outrance (contrairement aux deux autres films). - 300 & Sin city: le côté esthétique des films de super héros. Deux films ayant des univers graphiques bluffant et des personnages intrigants. Et puis il me fallait un Zack Snyder dans mon classement, et on oublie trop souvent Sin City. - Scott Pilgrim: sa présence dans le top c'est pour lui rendre justice! J'avou je l'ai vu une seule fois, mais la réalisation et l'histoire sont top. C'est frais, c'est fun, c'est geek, c'est COOL! => Flop 5 - Catwoman: un méchante qui est une super méchante grâce à une crème anti ride suffit à mettre ce film en première position! - Batman et Robin: c'est plus une farce qu'un film à vrai dire, toutes les répliques sont cultes mais pas vraiment pour les bonnes raisons. - Green Lantern: bon là je pense que mon classement va être un peu clivant avec les avis de la population. La lanterne est ratée, l'humour est atroce, le designe des méchants est à oublier, et les acteurs n'arrivent pas à sauver le tout. - Spider-man 3 & Les 4F et le Surfer d'argent: ces films on pour eux quelques éléments intéressant concernant certains persos (l'homme sable, Fatalis) mais malheureusement les points noirs surpassent le reste. Galactus est un phénomène météorologique et on n'a toujours pas reconnu Venom. De très mauvaises adaptations des personnages. - The Dark Knight Rises: oui j'aime bien critiquer les films adulés!^^ Alors le problème c'est que pour moi l'esprit n'est pas là, Bane est devenu un terroriste anti capitaliste, Catwoman est trop "comédienne" (bien que la vision du perso reste correcte), et "Robin" est hors de propos. Si on rajoute à ça les énormes incohérences (pour un film réaliste c'est embêtant), la bombe et son timing, la réparation du dos de Batman... On est face à une mauvaise adaptation, mais qui reste tout de même la meilleure des mauvaises adaptations (j'essaye de merattraper là^^).
Encore un dossier bien sympa et intéressant, c'est pour ça que j'aime bien mdcu ^^ qinon : Mon top : 1-Avangers: J'ai beau être DCiste, ce film est juste génial et comme je suis un fanboy de Buffy je me renie pas trop hein? 2-The dark night : Surtout pour Ledger, sans lui ce film aurait pas cette place. 3-Watchmen : parce que moi qui connaissait pas le comics j'ai trouvé ça juste génial tant niveau scénar que visuel. 4-Batman le défi : Le pinguin, catwoman l'univers de Burton un très bon souvenir. 5-Daredevil : Alors lui il a été très décrie mais moi j'ai bien aimé, a voir en version longue ou l'histoire à un sens du coups Mon flop : 1- Batman et robin : Faut vraiment que j'explique? 2- Catwoman : Parce que c'est juste un grosse blague. 3- Elektra : Juste parce que c'est très mauvais. 4- Superman return : Parce qu'en dehors d'un sauvetage d'avion le film est vide, et puis sup qui porte une ile de kryptonite... 5- Batman begin : Même raison que ci dessus, perso je me suis ennuyé pendant le film et en suis ressorti très déçus, un train qui déraillent en guise d'action et pas de méchant charismatique...
Hunabku a écrit:Pour le bien être de ma santé mentale, j'ai préféré oublier jusqu'à l'existence même de ce film et je ne l'ai même pas vu... :) Sinon Daft Venom, oui je n'ai pas cité The Avengers mais Thor à la place pour diversifier les exmeples. Ceci-dit tu as entièrement raison de le mentionner et il illustre parfaitement le point de l'argumentaire.
Pour moi il manque le pire flop honteux à vomir, certes récent, mais totalement inadmissible : Ghost Rider 2 (j'ai l'impression que soit les gens ne l'ont même pas regarder, soit ils préfèrent simplement l'oublier xD )
Pourquoi Ghost Rider 2 ne mérite pas le Flop?! Et bien parce que le film comporte tellement de passage Z qu'il en tire un certains charme. C'est n'importe quoi, et pour ce faire un trip psychédélique sous substances psycho-actives (La drogue c'est mal!) ça doit juste être le pied. Moi, voir Ghost Rider pissé du feu, voir une course poursuite de Dacia et avoir un méchant avec le pouvoir de Putréfaction ça suffit à me faire un ptit kiff!^^ Et puis soyons sérieux deux secondes, Ghost Rider n'est pas un personnage qui a su trouver un vrai style marquant dans les comics, donc retranscrire à l'écran l'esprit de ce motard me parait juste impossible. Les films comportant Ghosty seront toujours de mauvaises adaptations, par contre ils n'est pas obligé que ce soient de mauvais film.
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